L’Organe de Coordination de l’Analyse de la Menace (OCAM) a parfois été utilisé pour obtenir voire forcer certaines mesures, a expliqué mercredi le directeur Paul Van Tigchelt devant la commission d’enquête sur les attentats du 22 mars. Depuis le 1er décembre 2006, l’OCAM établit le niveau de la menace en Belgique. Il ne décide pas des mesures qui accompagnent la détermination de ce niveau et qui peuvent d’ailleurs varier d’une situation à l’autre. « Nous ne sommes pas responsables des mesures prises. Mais dans le passé, il est arrivé que l’OCAM soit utilisé comme levier pour forcer certaines mesures », a ajouté Paul Van Tigchelt, à la tête de cette institution depuis 9 mois, sans donner d’exemple.
Les niveaux de l’OCAM