Le Centre de la sécurité des télécommunications (CSTC) est l’équivalent canadien du NSA, il surveille les communications électroniques de toutes provenances. Avec 2.000 employés, dont des experts en décryptage, en langues rares et analyse d’information, c’est un élément-clé du groupe Five Eyes, un réseau international de partage d’information qui inclut les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, l’Australie et l’Angleterre.
Le CSTC a aidé à élaborer une directive qui permettra aux agences gouvernementales canadiennes d’utiliser des informations obtenue sous la torture, ou de communiquer des informations à des pays recourant à la torture et qui pourraint inciter ces pays à torturer leurs prisonniers. Ce document de quatre pages indique que lorsque l’envoi d’information à une agence étrangère ou la sollicitation d’information représente un danger substantiel de torture, le dossier devrait être référé au ministre ou au directeur responsable, qui « considéreront des facteurs bien précis dans leur décision ».
Une installation du CSTC