Le gouvernement de Colombie et l’Armée de libération nationale (ELN) ont annoncé lundi à La Havane la reprise de leurs pourparlers de paix. Le 20 février, l’ELN avait annoncé le gel des pourparlers de paix en accusant les autorités de Bogota de ne pas avoir respecté des règles convenues au démarrage des discussions (voir notre article), ce que le gouverne a depuis contesté. Début février, les deux parties avaient annoncé à La Havane une prolongation de six mois du cessez-le-feu, avec l’engagement de la part de la guérilla de mettre fin à sa pratique des enlèvements. Plusieurs cycles de négociations avec l’ELN ont déjà eu lieu au Venezuela, au Mexique et à Cuba, qui jouent le rôle de garants avec les gouvernements du Brésil, du Chili et de la Norvège. À ces pays s’ajoutent l’Allemagne, l’Espagne, la Suède et la Suisse, qui accompagnent les pourparlers, ainsi qu’un représentant du secrétaire général des Nations Unies.
Combattantes de l’ELN