Depuis le 18 septembre, les Équatoriens ont passé dans l’obscurité plus de 500 heures, soit le tiers de leur temps, augmentant l’insécurité, les accidents de la route et la crise économique. Une sècheresse de plus de 60 ans est à l’origine d’une gravissime crise de l’électricité (fournie à 70 % par des centrales hydroélectriques), les Equatoriens subissent des coupures de courant allant jusqu’à 14 heures par jour, des difficultés d’approvisionnement en eau potable, ou encore des menaces sur la sécurité alimentaire, le 19 novembre, le gouvernement a décrété l’état d’urgence national, cette mesure s’appliquera pour une période de 60 jours. Depuis septembre, plusieurs manifestations ont eut lieu pour dénoncer la mauvaise gestion de la crise énergétique du gouvernement en place. Ce jeudi à Quito, des centaines de personnes ont participé à une marche contre le président Daniel Noboa et ses ministres. Environ 2 000 policiers ont empêché l’avancée des manifestants vers le centre historique de la ville. Cette opération a entraîné des affrontements, douze personnes ont été arrêtées et quatre policiers ont été blessés.