La santé du prisonnier révolutionnaire Manuel Arango Riego, militant du PCE(r) détenu depuis 2007, est gravement détériorée. Il termine un traitement de six mois contre une hépatite C qui le cloue au lit la plupart du temps. Si le traitement a paru efficace, Manuel Arango a perdu 13 kg et 60% de son foie, et ceci de façon permanente (cela relève de la catégorie F-3, nécessitant une greffe). Dans le meilleur des cas (sans rechute), il lui faudra suivre un traitement pénible pendant des années.
Manuel Arango souffre depuis des années de la colonne vertébrale. Il est resté des années sans test et son cou est gravement endommagé, avec de douloureuses hernies discales. Dernièrement, trois nodules d’1,8 cm de diamètre sont apparus dans l’intestin, mais aucune biopsie n’a été faite. Et en plus de ces maux, Manuel Arango souffre d’un ulcère duodénal, d’une bronchite chronique, de la cataracte, et de la prostate. En prison, les soins sont minimaux et pour certaines pathologies, inexistants. La détention même est un facteur aggravant.
Manuel Arango Riego