Mardi 30 mai au matin, la police judiciaire de Rennes a procédé à une série de perquisitions et a arrêté cinq personnes. Elles ont été placées en garde à vue pour «association de malfaiteurs à caractère criminel» dans le cadre de plusieurs procédures. Cette qualification pénale permettant une retenue de 96 heures, les gardes à vue pourraient donc prendre fin samedi, au petit matin. Le parquet accuse ces personnes d’être impliquées dans plusieurs actions offensives menées durant les manifestations contre la réforme des retraites à Rennes. Il s’agirait plus particulièrement de la première attaque de l’hôtel Mama Shelter, ainsi que des tentatives d’incendies du commissariat de Penhoët (photo), du couvent des Jacobins et de la mairie de Rennes. Cette vague d’interpellations s’ajoute à l’arrestation, rendue publique ce mercredi 31 mai, de quatre personnes de région parisienne accusée d’être porteuses de cocktails Molotov peu avant la manifestation de samedi 27 mai, et de deux Rennais soupçonnés de les avoir hébergés.