Quinze ans après la naissance d’internet, outil de partage par excellence, les gouvernements et les entreprises tentent, petit à petit, d’en prendre le contrôle. Plusieurs exemples récents nous prouve leur ‘succès’: le black-out de l’internet égyptien, la réaction du gouvernement américain face à Wikileaks, les mécanismes de blocage de sites adoptés en Europe,…
En tant qu’invité au G8, Nicolas Sarkozy a réaffirmé son souhait d’intensifier la maîtrise centralisée de l’internet. Il a convoqué prochainement les dirigeants mondiaux à un sommet visant à travailler pour un ‘internet civilisé’, dont on peut déjà imaginer les conséquences au vu du projet du président français. Sous prétexte de cyberterrorisme, et sous couvert et de ‘responsabilité’, l’objectif de tous ces leaders est d’établir une censure et un contrôle. Sarkozy, qui autorise déjà en France la déconnexion des citoyens et la censure de contenus de sites en ligne veut tenter d’élargir la sphère du ce contrôle de la toile en ralliant plusieurs pays à cette cause.