Ce mercredi, la Cour suprême ghanéenne a refusé deux recours qui s’opposaient à une loi anti-LGBTQI+ répressive. Adopté au parlement en février, le projet de loi « sur les droits sexuels et les valeurs familiales » prévoit jusqu’à trois ans d’emprisonnement pour une personne se livrant à des activités homosexuelles et une peine de prison allant de cinq à 10 ans pour celle impliquée dans la « promotion » de l’homosexualité. Ce projet de loi avait été déposé au parlement en 2021 mais le vote avait toujours été reporté, il pourra entrer en vigueur dès sa ratification par le président Nana Akufo-Addo qui attendait la décision de la Cour suprême pour y apposer sa signature.