Le projet de loi sur la police, la criminalité, la détermination de la peine et les tribunaux, qui regroupe une série de modifications de l’exécution et de la détermination de la peine en Angleterre et au Pays de Galles, est passé, mardi en deuxième lecture au parlement britannique. Le projet de loi 2021 sur la police, la criminalité, la détermination de la peine et les tribunaux compte plusieurs centaines de pages et couvre un vaste éventail de questions que l’on pourrait généralement s’attendre à ce qu’un gouvernement aborde dans plusieurs lois.

Le projet de loi propose notamment de nouvelles dispositions sur les « manifestations d’une personne », qui permettraient à la police de mettre fin à la manifestation d’une seule personne si le « bruit généré par la personne qui mène la manifestation peut entraîner une perturbation grave des activités d’une organisation qui est s’est déroulée à proximité de la manifestation ».  Cela, en théorie, pourrait signifier qu’une personne manifestant devant le siège d’une entreprise privée pourrait être déplacée si sa protestation perturbe l’activité de cette entreprise privée. Le projet de loi suggère également, dans un langage quelque peu vague, que les manifestations et les manifestations ne devraient pas « intentionnellement » ou « imprudemment » causer des « nuisances publiques ».

Le projet de loi propose également aussi de rendre la dégradation de statues et de monuments passible de 10 ans de prison. Cette dernière mesure a été faite en réaction à la dégradation et au déboulonnage de la statue de Edward Colston en juillet dernier lors d’une manifestation du mouvement Black Lives Matter.

Répression d'un hommage rendu à une victime d'un féminicide commis par un policier