Les manifestations se sont poursuivies plusieurs jours après la collision ferroviaire sur la ligne Athènes-Thessalonique, tard dans la soirée du 28 février. Des affrontements ont éclaté entre la police et les manifestants à Athènes dimanche, après que des milliers de personnes se sont rassemblées pour protester contre l’accident. Les cheminots affirment que le réseau ferroviaire du pays s’est dégradé en raison des réductions de coûts et du sous-investissement, héritage de la crise de la dette que la Grèce a connue entre 2010 et 2018. Les syndicats de cheminots exposent que les systèmes de sécurité sur l’ensemble du réseau ferroviaire sont déficients depuis des années, car un système de télésurveillance et de signalisation n’a pas été livré à temps. Ils ont demandé au gouvernement de fournir un calendrier pour la mise en œuvre des protocoles de sécurité. Après les manifestations qui ont eu lieu ces trois derniers jours dans tout le pays, quelque 10 000 personnes se sont rassemblées dimanche sur une place d’Athènes pour exprimer leur sympathie pour les vies perdues et exiger de meilleures normes de sécurité sur le réseau ferroviaire.