A l´aube du 28 juin 2009, 300 militaires envahirent le palais présidentiel et expulsèrent du Honduras le président élu Manuel Zelaya. Ce coup d´État de l´oligarchie, appuyé par les États-Unis, avait pour but de stopper quelques réformes portant sur la terre et les salaires, mais aussi d´exclure le pays des accords de l´ALBA.
En 2012, le Honduras peut se prévaloir d’une longue liste d´assassinats impunis de paysans en lutte, de syndicalistes, d´opposants politiques, d´activistes sociaux, et de journalistes (avec 23 journalistes assassinés depuis le putsch, le Honduras est devenu l’endroit le plus dangereux sur terre pour les journalistes). Son peuple est aussi devenu le peuple le plus pauvre d’Amérique latine avec un taux global de pauvreté de 67,8%. La pauvreté a été réduite de 17% entre 1990 et 2010 en Amérique latine, ce qui est dû en partie aux politiques sociales mises en place par des gouvernements réformistes-progressistes. Le nombre de ménages pauvres n´a récemment augmenté qu´au Mexique et au Honduras.