7 artistes féminines ont été convoquées le 16 avril par la « justice » iranienne dans la province du Khouzistan et ont reçu l’ordre de ne plus chanter. Ces artistes ont été fouillées, puis longtemps interrogées sur leurs activités politiques et artistiques pour être ensuite contraintes de signer un document leur interdisant le chant, d’assister à des réunions de femmes, de jouer d’instruments de musique et de se livrer à des activités artistiques sur les médias numériques. Une décision misogyne et liberticide qui touche: Elaheh Ahadi, Mahsan Ehterami, Negin Mansourinejad, Azardokht Taherpour, Ramesh Seyed, Mojdeh Nasiri et Zolfa Jamashiani. Les autorités les ont menacées d’action en justice et ont limités leur rôle aux uniques récitations religieuses.