Ghasem Sholeh-Saadi et Arash Keikhosravi, deux avocats des droits de l’homme, ont été condamnés à six ans de prison dont cinq ans pour avoir participé à un « rassemblement illégal » et un an pour « propagande » contre le système au pouvoir.
Les avocats avaient été arrêtés le 18 août alors qu’ils participaient à une manifestation devant le parlement pour réclamer des élections libres. Il avaient été libéré sous caution début novembre. En 2017, Sholeh-Saadi, 64 ans, opposant politique, avait été empêché de se présenter à la présidence.
Mohammad Najafi a, lui, été condamné à 13 ans de prison dont 10 ans pour « transmission d’informations à un pays hostile » suite à des interviews donnés à des médias étrangers, deux ans pour outrage au chef suprême et un an pour publicité en faveur des groupes d’opposition. Mohammad Najafi avait été arrêté en janvier pour avoir exprimé son soutien à des prisonniers lors de manifestations anti-gouvernementales. Les manifestations, axées sur des revendications économiques, ont duré plusieurs jours et ont entraîné la mort de dizaines de personnes et l’arrestation de centaines d’autres (voir notre article).
Mohammad Najafi