Hier vendredi, la police kenyane a tiré des gaz lacrymogènes et a réprimé des manifestants qui protestaient contre une série de hausses de taxes imposées à un moment où de nombreuses personnes sont déjà confrontées à la hausse des prix des produits de base tels que la farine de maïs. La Haute Cour du Kenya avait ordonné la suspension des hausses de taxes, mais le gouvernement a tout de même augmenté les prix de l’essence. Un homme a été tué par balle lors de la répression des manifestations dans la ville de Kisumu, à l’ouest du pays. Deux autres sont toujours hospitalisées. La police a arrêté au moins 17 manifestants dans la capitale, Nairobi. Onze autres militants ont été arrêtés dans d’autres villes. Le gouvernement affirme que les hausses d’impôts, qui devraient rapporter 1,42 milliard de dollars supplémentaires par an, sont nécessaires pour faire face aux remboursements croissants de la dette et pour financer des initiatives de création d’emplois au Kenya.