La Cour d’appel de Casablanca a confirmé le 3 mars la peine retenue en première instance contre les journalistes Omar Radi et Imad Stitou. Les poursuites à l’égard d’Omar Radi ont débuté assez vite après les révélations indiquant que le journaliste avait fait l’objet d’espionnage par les autorités marocaines à I’aide du logiciel Pegasus (voir notre article). Ces journalistes, font les frais de la nouvelle technique de répression des autorités marocaines qui, plutôt que de leur reprocher leurs écrits ou leurs déclarations, montent de toute pièce de fausses accusations infâmantes (vols, viols, etc.). Ce procédé, qui aivait déjà permis l’emprisonnement d’un autre journaliste, Soulaimane Raissouni,  permet d’étouffer les mouvements de solidarité. Omar Radi, journaliste et militant des droits de l’homme, en détention préventive depuis 19 mois, a été condamné à six ans de prison dans un procès entaché de nombreuses irrégularités (le tribunal a rejeté les demandes de la défense d’entendre les témoins à décharge, aucune preuve tangible n’a été avérée), consacrant l’arbitraire des autorités marocaines.

Omar Radi