Les autorités du Qatar ont libéré deux Britanniques, membres d’une ONG, qui enquêtaient sur les conditions de travail des immigrés sur les chantiers du Mondial-2022 de football, a annoncé mardi une porte-parole de l’ambassade du Royaume-Uni à Doha. Ces deux chercheurs de l’ONG Global Network for Rights and Development (GNRD) basée en Norvège, avaient été arrêtés à Doha le 31 août.
Depuis l’attribution en 2010 du Mondial-2022, l’émirat fait l’objet de critiques de la part d’organisations des droits de l’Homme et syndicales qui dénoncent des abus et de mauvaises conditions de travail pour les étrangers employés sur les chantiers de construction des stades. Les ouvriers travaillant à la construction du stade d’Al-Wakrah, l’une des enceintes choisies pour accueillir des matches du Mondial-2022 au Qatar, sont payés 57 centimes d’euros de l’heure et travaillent jusqu’à 30 jours par mois. « Le Qatar est un Etat esclavagiste » avait affirmé la Secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale,