Le Parti Communiste du Swaziland est illégal dans cette monarchie absolue enclavée en Afrique du sud. Le 11 janvier, la police royale a arrêté deux dirigeants du Parti communiste du Swaziland pour… avoir traversés la route hors des passages. Le vice-président Mcolisi Ngcamphalala et le responsable international Njabulo Dlamini ont été arrêtés à Manzini alors qu’ils allaient assister à une réunion syndicale en leur qualité de dirigeants de l’une des branches de leur syndicat, l’Association nationale des enseignants du Swaziland.
Les deux dirigeants étaient en compagnie d’un groupe important qui traversait la route légalement. La police a arrêté seulement les deux leaders et a laissé les autres partir. Lorsque Njabulo Dlamini a souligné cette anomalie évidente, la police l’a menacé d’utiliser la violence. Une trentaine de policiers en renforts, dont la moitié en civil, ont arrêté les deux dirigeants et les ont traînés de force dans un fourgon de police. Ils ont ensuite décidé de les inculper pour «obstruction à la police en service». Remis en liberté provisoire, ils doivent comparaître devant le tribunal de Manzini.
Militants du Parti Communiste du Swaziland