La police tanzanienne vient d’annoncer l’interdiction de toute manifestation prévue dans le pays le 9 décembre prochain, estimant qu’aucune notification officielle n’avait été déposée par des organisateurs identifiables et que le rassemblement ne respectait pas les conditions légales. Cette décision intervient dans un contexte de répression dénoncé par l’opposition et des ONG, qui évoquent plus de 1 000 morts lors de troubles précédant la réélection de la présidente Samia Suluhu Hassan, réélue avec plus de 97 % des voix (voir notre article). Les organisateurs, qui prévoyaient de protester contre des mesures gouvernementales controversées, n’ont pas encore réagi.
