Le mercredi 20 juillet 2011, le gouvernement de République Tchèque examine la possibilité de nouvelles mesures conduisant à l’interdiction ou à la suspension de l’activité du Parti communiste de Bohême-Moravie (KSCM). Les experts du ministère de l’Intérieur ont pourtant achevé une étude juridique qui démontre qu’il y a peu de chances que le KSCM puisse être interdit. L’analyse s’est basée sur les décisions préalables de la Cour suprême. Mais le gouvernement n’a pas partagé les conclusions du rapport. Plusieurs représentants de la coalition gouvernementale ont réagi avec agacement en apprenant l’avis négatif issu de l’analyse ; ils ont déclaré que l’analyse n’est pas un document officiel, seulement une note de plus apportée au débat et doit être étayée par des documents des Services de sécurité et de renseignement. Un député de la coalition a déclaré aux médias que la question n’était pas d’interdire le KSCM, mais de suspendre ses activités jusqu’à ce qu’il renonce à son nom de « communiste ».
Comme prochaine étape, le gouvernement a demandé au Ministère de l’Intérieur de concevoir une nouvelle proposition avec comme objectif bien précis de suspendre les activités du KSCM.