Le constructeur aéronautique Airbus a récemment annoncé le financement d’un projet développé par une start-up biotechnologique de la Silicon Valley, consistant en un “nez bio-électronique” détecteur d’explosifs. Le dispositif se colle sur n’importe quelle surface, comme un compartiment à bagages ou le mur d’un couloir d’aéroport, et analyse l’air qui passe par ses pores et narines artificiels. Les traces de produits chimiques contenus dans l’air sont “reniflées” puis identifiées par le dispositif qui se compose de multiples microprocesseurs connectés par du silicone à des cellules biologiques vivantes. Ces cellules peuvent être des astrocytes – cellules du système nerveux central, dans le cerveau, qui jouent en quelque sorte un rôle d’intermédiaire entre certaines populations de neurones – ou des cellules souches embryonnaires rénales qui ont été génétiquement modifiées. Koniku leur a inséré des récepteurs olfactifs. Cette technologie reste à l’état de prototype et surtout reste secrète. Airbus a l’ambition de tester un premier prototype dans un nombre restreint d’avions et d’aéroports.

Le détecteur de Koniku.