Comme l’usine, le quartier ou l’université, la prison n’est pas isolée de la société et elle est aussi un espace de résistance individuelle et collective à l’ordre établi. En Turquie, il y a une longue tradition de la gauche révolutionnaire turque et du mouvement kurde de transformer les prisons en des espaces d’auto-organisation et de combat. Afin de tenter d’y mettre un terme, l’État fasciste turc intensifie ses mesures contre les prisonnier·es politiques révolutionnaires dans le cadre d’une stratégie globale de destruction de l’opposition révolutionnaire et progressiste au régime. Contre cette politique, plusieurs révolutionnaires emprisonné·es mènent actuellement une grève de la faim illimitée contre les prisons de type S, R et Y qui imposent des conditions d’incarcération très sévères et déshumanisantes. Face à cette situation, nous devons affirmer que la lutte des prisonnier·es révolutionnaires est partie intégrante du combat anticapitaliste, anti-impérialiste et antifasciste.

Mercredi 12 novembre à 19H au Chat Noir, le Secours Rouge Toulouse propose sa troisième soirée mensuelle Faisons Front sur le thème « Résistances dans les prisons du fascisme turc » avec l’organisation de jeunesse socialiste Young Struggle et Şükriye Akar (ancienne prisonnière politique et épouse du prisonnier en grève de la faim Fikret Akar). Par ailleurs, nous lirons également des extraits du livre « Résistance et victoire dans les centres de torture secrets du fascisme » d’Ayten Oztürk.