Le procès en appel de six militant·es poursuivi·es dans l’affaire dite du « 8 décembre » (voir notre article), issue d’une opération antiterroriste de 2020 visant des personnes qualifiées d’« ultragauche » par le Ministère de l’Intérieur, se tiendra finalement en mai 2026 après un désaudiencement.  Les audiences, prévues à la Cour d’appel de Paris dans une salle jugée trop petite, s’étaleront sur plusieurs journées entre le 4 et le 22 mai 2026. Les soutiens appellent à se mobiliser, soulignant que l’enjeu dépasse les seul·es accusé·es : si la qualification terroriste était confirmée, elle pourrait créer une jurisprudence permettant de réprimer plus largement des opposant·es politiques sans lien direct ni projet commun, renforçant ainsi les outils répressifs de l’État.