Ces derniers mois à Nuremberg, des mobilisations antifascistes ont été marquées par une intensification des violences policières, avec l’usage brutal de chevaux, de matraques et de gaz. Plusieurs organisations dénoncent en particulier des agressions à caractère sexuel visant des femmes et des personnes trans. En particulier, des policiers auraient à plusieurs reprises saisi et étranglé des manifestantes. Ces violences, attribuées de manière répétée aux mêmes agents et tolérées par leurs collègues, surviennent dans le contexte des mobilisations contre les rassemblements du groupe d’extrême droite « Team Menschenrechte – TMR », soutenus par les autorités locales.