La répression provoquent des réactions. Ainsi, la Coordination locale des étudiants (CLE) de l’université de Tizi Ouzou appelle le 5 mai à une marche pour dénoncer les violences policières lors de la marche de commémoration du 20 avril, dans la capitale du Djurdjura. Le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) appelle aussi les citoyens à prendre part à une autre marche demain, dans la ville de Tizi Ouzou pour condamner «les agissements inhumains des policiers en civil et en uniforme à l’égard des participants à la marche pacifique du 20 avril».
Du côté officiel, l’Assemblée populaire de wilaya (APW) a condamné et dénoncé la répression dont ont fait l’objet de jeunes manifestants. Cinq policiers, dont un commissaire, impliqués dans la répression ont été suspendus. C’est une suspension d’exercice provisoire en attendant les résultats de l’enquête ordonnée par la Direction générale de la Sûreté nationale.