Un flou juridique entourait depuis quelques années la possibilité pour les équipes de police locales d’utiliser un taser, ce pistolet à impulsion électrique qui provoquent une paralysie musculaire pendant quelques secondes. Classés parmi les armes spécialisées, les tasers ne pouvaient être utilisés que par les unités spéciales de la police fédérale et les équipes d’intervention spéciale des forces de police locales. Le reclassement en tant qu’armement collectif permet aux équipes d’intervention régulières des forces de police locales et des services de première ligne de la police fédérale de désormais transporter de telles armes dans leurs véhicules de service.

Cette annonce a été faite au début du mois de janvier, à l’issue d’un projet pilote lancé en 2017 dans les zones de police Bruxelles Ouest et de Bruxelles Midi qui avait suspendu leur participation suite à un manque d’encadrement légal suffisant. Le reclassement des tasers en tant qu’armement collectif a été pris suite aux demandes des services de police eux-mêmes. Ce changement permet aux policiers l’emploi d’une “arme moins létale” supplémentaire, à côté des matraques et des sprays au poivre.