Les procédures judiciaires lancées par la SNCB et Infrabel à la suite des grèves non reconnues qui ont touché les chemins de fer entre le 25 mai et le 3 juin derniers ont déjà coûté au 1er juillet plus de 150.000 euros aux deux entreprises publiques (82.230 euros pour les frais d’avocats et 70.392 euros pour les frais d’huissiers). Après ces grèves, la SNCB et Infrabel, le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire, avaient introduit 44 requêtes unilatérales en référé dans seize arrondissements judiciaires pour réclamer des astreintes contre les travailleurs grévistes. Pratiquement tous les juges ont prononcé une interdiction de bloquer les trains par des sabotages, couplée à des astreintes.
La grève sauvage du 26 mai 2016, gare de Liège-Guillemins