En début de semaine dernière, les indiens Munduruku ont envahis le commissariat de la police militaire de la ville de Jacaréancaga, ils se sont emparé des armes et ont finalement incendié le bâtiment. Ils avaient investis la ville pour protester contre la violence dont leur communauté fait l’objet. Le 23 juin dernier, Lelo Akay, indien de la communauté Munduruku avait été été tué à coup de couteaux. Deux suspects avaient été arrêtés par la police militaire puis relâchés aussitôt. Cette région de l’Amazonie brésilienne, aux alentours du fleuve Tapajos, est connue pour les récurrents conflits agraire et la violence causée par l’appétit des exploitants de bois ou des chercheurs d’or. Les assassinats de représentants indigènes ou de paysans sans terres y sont monnaie courante et sont presque toujours couverts par la police et les autorités locales.

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