Les 175.000 travailleurs de la construction du Québec sont en grève générale illimitée depuis lundi. Les négociations sont rompues entre l’Alliance syndicale et l’Association de la construction du Québec, qui représente 16.000 entrepreneurs. Les rencontres, mardi, avec le conciliateur nommé par le gouvernement n’ont rien donné.
La première ministre du Québec, Pauline Marois brandit la menace de l’imposition d’une loi spéciale pour forcer les travailleurs de l’industrie de la construction à retourner sur les chantiers si le conflit perdure: «Si, dans deux semaines, il n’y a pas eu de règlement, à un moment donné, il va falloir poser des gestes plus drastiques».
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