Le groupe de travail de l’ONU sur les disparitions forcées en mission officielle au Chili a rendu ses premières conclusions ce mardi 21 août. Sous la dictature d’Augusto Pinochet, entre 1973 et 1990, plus de 1 200 opposants au régime ont disparu. De la plupart, on ne sait toujours rien. Les experts onusiens félicitent le pays pour les indemnités publiques versées aux familles de disparus, pour la quantité de procès et de militaires condamnés. Mais là où le bât blesse le plus, c’est en matière de justice: une loi d’amnistie est toujours en vigueur, la plupart des peines qui sont prononcées sont très basses et elles ne sont pas toujours suivies de prison.