Le gouvernement colombien a affirmé, dimanche, qu’il explorait les conditions pour réactiver les négociations de paix avec l’ELN, mais avec des conditions extrêmement dures (voir nos articles ici et ici). Mardi, le gouvernement colombien a assuré que les ordres d’extradition contre les membres de la délégation de l’ELN à La Havane seraient suspendus si un processus de paix était engagé (voir notre article). Le gouvernement continue cependant d’imposer plusieurs conditions telles que la libération des prisonniers de l’ELN, comme conditions pour reprendre les négociations. Le gouvernement colombien est en grande difficulté depuis l’éclatement de la révolte contre la réforme des retraites, la pauvreté et la corruption dans le pays (voir notre article). Il accuse l’ELN d’être impliqué dans le mouvement, ce que dément Pablo Beltrán, porte parole de guérilla. Ce dernier affirme que les fronts urbains de la guérilla ont ordre de ne pas mener d’action à proximité des manifestations, même si l’ELN soutient politiquement ce mouvement.
Combattantes de l’ELN