Mardi 7 juillet, l’ELN a proposé un cessez-le-feu au gouvernement pour une durée de 90 jours ainsi qu’une reprise de négociations de paix. Cette proposition a été formulée conformément à l’appel du conseil de sécurité de l’ONU qui appelait à une suspension des conflits le temps de gérer la pandémie de Coronavirus. Le lendemain, le gouvernement colombien a rejeté l’offre de la guérilla.
Les autorités colombiennes ont capturé huit membres de la guérilla qui auraient participé à l’attaque de l’école de police de Bogotá en janvier 2019 (voir notre article). Les arrestations et l’enquête qui les a conduites ont permis à la police de démanteler une cellule de guérilla urbaine ainsi qu’un important réseau logistique. Bien que les arrestations aient porté un coup à l’ELN, elles ont également révélé la présence étendue du groupe dans la ville colombienne la plus surveillée et la sophistication de ses réseaux de financement et de logistique.
Combattantes de l’ELN