Des heurts ont éclaté à Séoul jeudi entre la police et des manifestants sud-coréens qui voulaient perturber la cérémonie d’ouverture d’une fondation pour les femmes contraintes à l’esclavage sexuel par l’armée impériale japonaise durant la Seconde guerre mondiale. Les deux pays ont conclu en décembre un accord « définitif et irréversible » aux termes duquel le Japon offre ses « excuses sincères » et verse un milliard de yens (7,5 millions d’euros) à une fondation afin d’aider les « femmes de réconfort » sud-coréennes toujours en vie. Cet accord est dénoncé par ceux qui dénoncent le refus de Tokyo de reconnaître sa responsabilité légale. « Vous ne pouvez faire taire les victimes avec de l’argent », ont lancé les manifestants lors de la cérémonie d’ouverture jeudi de la fondation. Certains ont réussi à forcer l’entrée de la fondation où devait se tenir une conférence de presse. Ils ont été évacués par la police.
Les incidents ce jeudi à Séoul