‘Allez sur Google… un instrument qui peut aussi bien servir à des dossiers judiciaires à charge (en Belgique et dans l’Empire) qu’un instrument de solidarité politique. Mon premier ‘chaulage’, je l’ai fait lors de la grande grève insurrectionnelle de l’hiver 60-61. Je suis un anti-US primaire, antifasciste, anti-impérialiste, anticolonialiste, internationaliste, antiréformiste, antirévisonniste, résolvant de la seule manière possible ces ‘antis’ (‘oui, mais concrètement, qu’est-ce que tu proposes?!!’) par la participation aux luttes populaires, et comitardes…, pour la révolution socialiste, pour la souveraineté populaire, celle qui garantit non pas seulement que ‘les hommes naissent libres et égaux en droits et en dignité’ mais ‘naissent et DEMEURENT libres et égaux…’ J’ai appris plus de la vie, au ‘Congo belge’, qu’ici et que dans les livres. Les coups qu’a reçu Lumumba, je les ressens encore. Issu de la moyenne bourgeoisie, j’ai, dans une certaine mesure trahi ma classe… L’action politique n’a pas de sens si elle ne s’exprime pas aussi par des actions concrètes, dont l’action syndicale quotidienne. La liberté d’expression, la liberté de débattre, de s’exprimer doit aboutir à l’action. Et la répression, sous toutes ses formes, n’est qu’un élément secondaire de la lutte de classe, élément dont il faut, évidemment, tenir compte. C’est pourquoi je suis aussi militant du Secours Rouge. Se défendre? Il n’y a de défense que collective. Assumer le ‘délit’ et le légitimer, plutôt que le justifier. Le caractère politique du ‘délit’ est clairement établi. Il doit figurer dans le jugement, quel qu’il soit.