Le Tribunal national espagnol a décidé d’inculper plusieurs personnes, pour leur prétendue relation avec le « Tsunami Démocratique », mouvement apparu en 2019 en réaction à l’arrêt de la Cour suprême contre l’organisation du référendum sur l’indépendance de la Catalogne du 1er octobre 2017. Parmi les inculpés, le journaliste de Directa Jesús Rodríguez (photo), l’ancien président de la Generalitat Carles Puigdemont et le secrétaire général d’Esquerra Republicana de Catalunya Marta Rovira, que le tribunal accuse d’être les « coordinatrices politiques » de la plateforme qui a appelé à certaines des manifestations contre la décision judiciaire, comme la marche vers l’aéroport El Prat ou la fermeture de la route AP-7. Le tribunal fait relever les activités de « Tsunami Démocratique » du domaine du terrorisme parce que selon lui elles « mettent en danger l’intégrité physique de nombreux membres des Forces et Organismes de Sécurité agissant, des manifestants eux-mêmes, des voyageurs et des travailleurs de l’installation, en plus de la sécurité aérienne elle-même ». Le tribunal lie la manifestation de l’aéroport au décès d’un citoyen français à l’aéroport de Barcelone suite à une crise cardiaque lors de la mobilisation pour pour poursuivre les poursuites malgré la loi d’amnistie sur les causes liées au processus indépendantiste.