Le 29 octobre, la région de Valence a fait face à des conditions climatiques extrêmes dues au phénomène Dana ( dépression isolée en niveaux hauts ). Une tempête historique qui a fait au moins 212 morts et une trentaine de personnes disparues. 130.000 personnes se sont rassemblées samedi dans la capitale régionale pour exiger la démission du gouvernement local, de son président Carlos Mazón (Parti populaire), accusé notamment d’avoir sous-estimé les risques, trop tardé à donner l’alerte avant la montée des eaux et mal coordonné les secours après les inondations. Les manifestants s’étaient donné rendez-vous en fin de journée sur la grande place devant la mairie, scandant « assassins, assassins ! ». A la fin du rassemblement, des affrontements avec la police ont eu lieu, les forces de l’ordre ont été caillassés, il y a eut des échanges de coups. La façade de la mairie a été maculée de boue et recouverte d’affiches contenant des messages contre les autorités. L’action de la police s’est soldée par 4 arrestations, 13 identifications et 31 policiers blessés. Le tribunal d’instruction de Valence, a décrété, ce lundi, la libération provisoire des quatre inculpés. Deux des détenus placés en liberté provisoire font l’objet d’une enquête initiale pour « crime présumé d’attentat », les deux autres, pour trouble à l’ordre public.