Des chercheurs de l’université de Huelva en Espagne vont débuter une nouvelle expérience sur des détenus. Durant quelques jours, une douzaine de prisonniers réputés violents auront des électrodes posées sur le crâne. À la fin de leur expérience, ils donneront un peu de leur salive. Celle-ci servira à évaluer leur taux de cortisol, et savoir si l’hormone du stress peut aider à comprendre l’agressivité du détenu.
Ce procédé s’appelle la « stimulation transcrânienne en courant continu » (TDCS), une technique médicale basée sur le principe de stimulation électrique du cerveau. Vu le faible niveau d’électricité utilisé (un à deux milliampères d’amplitude pendant une trentaine de minutes), ces stimulations sont sans douleur. Cette étude est loin d’être la première du genre. En 2018 par exemple, l’université de Pennsylvanie avait mené une étude similaire sur des prisonniers.
L’université de Huelva