Une occupation des sièges bruxellois de trois partis politiques (PS, MR et Écolo) vient d’être lancée ce matin du lundi 6 février 2023. Cette action vise à dénoncer la complicité des partis politiques avec les entreprises de l’énergie qui pratiquent depuis quelques mois une importante hausse de leurs prix. Elle est menée par des militants syndicaux de la CNE et de la CGSP-ALR ainsi que des activistes de « Don’t Pay Belgium » et des militants d’autres organisations totalisant quelques 200 participants.

Vous pouvez suivre les événements en temps réel via ce fil-info :
10h55 : Les trois sièges sont occupés. Au PS, les occupant·es occupent le hall mais, n’ont pas pu atteindre les étages.
11h15 : Il semble que l’intervention des policiers se limite pour l’instant à l’établissement de dispositifs à l’extérieur des bâtiments.

L'occupation du siège d'Écolo

L’occupation du siège d’Écolo

12h15 : Un groupe de militant est parti chercher Jean-Marc Nollet (Co-président d’Écolo) qui était en réunion dans un autre lieu, pour l’amener au siège de son parti et l’obliger à écouter les occupant·es.
12h20 : Un gros dispositif policier est en place au siège du MR avec des fourgons autopompes, etc. Les policiers ont lancé un ultimatum aux occupant·es leur demandant de quitter les lieux.
13h05 : Les occupations des sièges d’Écolo et du MR se sont terminées, semble-t-il sans arrestation. Les groupes convergent vers l’occupation du PS, seul parti dont le dirigeant a refusé d’entendre les occupant·es.
13h40 : Un cordon de policier devant le siège du PS empêche les militant·es ayant participé aux occupations du MR et d’Écolo de rejoindre les occupant·es au PS.

MAJ

Au cours de la nuit, la façade du siège d’Engie a été maculée de peinture et taguée des mots « profiteur de misère ». L’action a été revendiquée par un groupe Etoile Noire, qui se dit militer en faveur de la gestion collective des enjeux qui touchent à la survie et contre toute privatisation, dans le but notamment de dénoncer les bénéfices indécents d’Engie