La répression physique et juridique du mouvement des Gilets Jaunes continue. Voici un résumé non-exhaustif de la situation.
Au niveau des blessures :
Samedi 12 janvier, deux Gilets Jaunes manifestant à Bordeaux ont été blessé (voir notre article). L’un d’entre eux a été touché à la tête par un tir de flashball avant de recevoir quelques secondes plus tard une grenade dans le dos. Souffrant d’une hémorragie cérébrale, il a été transféré à l’hôpital et plongé dans un coma artificiel. Son pronostic vital est engagé.
Dans une vidéo prise quelques secondes après le tir, on peut entendre des policiers constater qu’il y a un blessé et entendre l’un d’entre eux dire « ils savent pas que c’est nous! Nous on sait pas! » puis ordonner que les douilles soient ramenées (voir la vidéo à 44min05).
Aujourd’hui, à Reine, une Gilet Jaune a été retrouvée inanimée à terre après une charge des CRS
Au niveau de la répression juridique :
À Saint-Nazaire cinq Gilets Jaunes ont été arrêtés mercredi 16 janvier. Ils sont passés en comparution immédiate et quatre d’entre eux ont obtenu un report d’audience au 14 février et 7 février. Le cinquième a été jugé en comparution immédiate et condamné a 18 mois de prison ferme plus 6 mois avec sursis.
Vendredi 18 janvier à Avignon, un Gilet Jaune a été condamné à 4 mois de prison ferme avoir supposément menacé un commissaire qui l’avait frappé en décembre.
Toujours à Avignon, un autre gilet jaune, jugé cet après-midi pour violences sur un policier, a été condamné à 8 mois de prison ferme.
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