Dans le XVIIIe arrondissement de Paris, une boutique de tissu africains du quartier de la Goutte d’Or avait confectionné plus de 600 masques gratuits. Cette campagne de don a attiré des centaines de personnes qui ne peuvent pas se permettre d’acheter des masques. Certaines personnes ont patienté 4 heures devant la boutique pour attendre son ouverture. Après moins d’une heure de distribution, la police a décidé de fermer la boutique et de disperser la file d’attente. Une boite de 50 masque peut couter jusqu’à environ 50 euros (le prix maximum pour un masque chirurgical jetable est de 95 centime), un masque en tissus peut couter entre 4 et 15 euros tandis que les masques FFP2 coutent plusieurs dizaines d’euros. Ces prix sont souvent trop élevé, en particulier pour les parents et les mères isolées qui doivent en acheter plusieurs pour les enfants. Dans le cadre du déconfinement, le port du masque a, en effet, été rendu obligatoire dans les transports, dans certains magasins ainsi que dans les écoles. Avant la crise les prix pratiqués pour les masques chirurgicaux étaient 10 fois moins importants.

La police interrompt une distribution de masques gratuits qui est victime de son succès