Dans une enquête diffusée récemment (voir ici), Le Média révèle que plusieurs activistes ont été la cible de contrôles d’institutions comme la CAF, France Travail ou l’administration fiscale après avoir eu des problèmes avec la police. Cette répression administrative porte un nom : la méthode « al Capone » du nom du bandit bien connu. La police états-unienne, n’arrivant jamais à l’arrêter sur des faits criminels, décide de s’attaquer à ses revenus financiers. Résultats : il est condamné pour évasion fiscale. En France, l’application récente de cette méthode débute en 2014 contre le militant d’extrême droite Dieudonné, puis lors de la création des cellules départementales de lutte contre l’islamisme et le repli communautaire (Clir) en novembre 2019. Celles-ci instaurent une véritable coopération entre les différents organismes (police, URSSAF, CAF, renseignements, etc.). Aujourd’hui, cette méthode concerne un spectre politique de plus en plus large, allant jusqu’à la gauche révolutionnaire.
