Lors de son audition à l’Assemblée nationale, le général Richard Lizurey, a exposé que les Forces aériennes de la gendarmerie devraient  «se reconcentrer davantage sur les missions de sécurité publique». D’après le général Lizurey, les moyens des FAG sont « encore trop souvent employés dans le cadre de missions de secours aux populations qui, si elles sont à l’honneur des gendarmes, ne devraient être que du ressort des acteurs de la sécurité civile. »  Actuellement, les FAG disposent de 56 hélicoptères, dont 15 EC-145, 15 EC-135 [ces modèles étant biturbines] et 26 AS 350 Écureuil. Par ailleurs, les moyens aériens de la gendarmerie devront évoluer, notamment en prenant en compte ce recentrage sur les missions de sécurité publique. S’il fut un moment envisagé de recourir à des ULM, cette piste a été définitivement écartée. En revanche, celle des drones est, comme on peut s’en douter, privilégiée. « Les drones représentent aujourd’hui une capacité intéressante en termes de recherche du renseignement. Ils peuvent supplanter une partie des missions auparavant dévolues aux hélicos, notamment pour repérer une zone ou surveiller tel aspect », a aussi fait valoir le général Lizurey. « Nous avons des mid-drones [mini-drones], pas des drones comme ceux des armées. Quand on a besoin de drones du niveau supérieur, nous demandons à nos camarades des armées de nous prêter une partie de leurs capacités », a-t-il ajouté.

Hélicoptère de la gendarmerie française