Une heure, c’est le délai dont disposent désormais les plateformes web pour supprimer les contenus considérés comme « terroristes » en ligne. Cette obligation est la mesure phare d’un texte de loi adopté par les sénateurs, mardi 26 juillet. Ce vote a été confirmé dès le lendemain par les députés. Cette mesure n’était pas passée avec la Loi Avia que le gouvernement Macron avait tenté d’imposer en 2020. À l’époque, le Conseil Constitutionnel avait censuré une grande partie de la loi, notamment les textes régulant les contenus sur internet. C’est donc une nouvelle tentative qui vient de réussir. Il s’agit de la 15e loi antiterroriste depuis 2015. Et bien d’avantage si l’on compte toutes les lois sécuritaires, relatives à la surveillances ou aux contestations.