La justice britannique a accordé lundi au fondateur de Wikileaks, Julian Assange, un nouvel appel contre son extradition. La Haute Cour de justice examinait lors d’une audience cruciale lundi les garanties des États-Unis sur le traitement accordé à Assange, en cas d’extradition. Les débats ont principalement porté sur la possibilité pour l’Australien de 52 ans de bénéficier de la protection du premier amendement de la Constitution américaine, qui protège la liberté d’expression. Assange avait été arrêté il y a cinq ans au Royaume-Uni, est détenu dans une prison londonienne et lutte contre son extradition vers les États-Unis. Poursuivi par la justice américaine pour avoir publié à partir de 2010 plus de 700.000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan, il encourt jusqu’à 175 ans de prison
En outre, le Parlement australien a adopté une motion en février, avec le soutien du Premier ministre Anthony Albanese, qui appelle à l’abandon des poursuites judiciaire contre Assange. Le 10 avril, le président américain Biden avait déclaré que les États-Unis examinaient la demande de l’Australie d’abandonner les poursuites pour espionnage contre Assange.