Depuis bientôt quatre mois à Athènes et dans plusieurs grandes villes de Grèce, le vaste mouvement de contestation qui avait enflammé la jeunesse grecque en décembre 2008 a été remplacé par d’inombrables actions, dont certaines armées et revendiquées par une quinzaine de groupes jusqu’alors inconnus. Depuis la reprise des cours, début janvier, les ‘occupations’ de locaux en tout genre se sont multipliées: lycées, gares, mairies d’arrondissement, Opéra… Vendredi 10 avril à Athènes, une dizaine de personnes cagoulées ont procédé à un saccage éclair de plusieurs agences bancaires. Une opération similaire avait été conduite, le 13 mars, dans le quartier de Kolonaki. Le front anti-répressif n’a pas été oublié, c’est ainsi par exemple que le 18 février, un universitaire criminologue était roué de coups par une quarantaine de jeunes cagoulés, en pleine conférence sur le système carcéral…
Manifestation à Athènes