300 personnes s’étaient rassemblées devant la prison de Vallette, près de Turin, qui abrite le tribunal-bunker où sont jugés Mattia, Claudio , Nicolas et Clare, quatre militants anti-TAV accusés de terrorisme pour l’incendie d’un transformateur sur le chantier TAV à Chiomonte le 14 mai 2013. Il s’agissait d’une audience technique (constitution du jury etc.). Les militants présents (quelques dizaines à la fois étaient autorisés à entrer) dans la salle ont profité d’une sortie du juge pour lancer vers l’avocat général deux des mircos-espions découvert dans le Centre social anarchiste « Asilo occupato » à Turin.
Les avocats des accusés mènent une bataille juridique pour requalifier les délits. L’incendie du compresseur avait été classé comme terroriste par l’accusation, parce que « menaçant pour la vie et des gens » avec « utilisation d’engins meurtriers ou explosifs » – le délit est passible de 20 ans de prison, avec un régime de détention strict et des possibilités très réduites de libération conditionnelle.
En deux jours, deux représentations italienne en France ont été tagués ou aspergés de peinture. A Grenoble, le guichet consulaire a été « badigeonné » de noir et de rouge et à Chambéry l’empreinte des « No Tav » est visible sur la façade.
EDIT: Le consulat de Lyon a également été maculé