Appelée par le syndicat Unione Sindacale di Base (USB) et les dockers de Gènes, une journée de grève et de mobilisation contre le génocide en cours à Gaza a réuni des centaines de milliers de personnes dans plus de 80 villes italiennes. Des ports, des usines d’armement, des universités ou encore des écoles ont été bloquées à travers tout le pays. À Rome, 70 000 à 90 000 manifestants ont bloqué la gare centrale et, par conséquent, l’essentiel du trafic ferroviaire. D’après l’USB, « tous les principaux ports d’Italie ont été bloqués, ainsi que 90 % des transports publics et 50 % des chemins de fer ». À Milan, des manifestants ont affronté la police par des jets de pierres et de chaises pour pénétrer dans la gare centrale, puis ils ont été repoussés par les forces de l’ordre avec des gaz lacrymogènes. Du côté de Bologne, des manifestants ont bloqué une autoroute avant d’être dispersés par des canons à eau. Une journée exceptionnelle qui témoigne de l’indignation générale contre l’alliance de l’impérialisme occidental avec Israël, co-responsables du génocide en cours à Gaza.