Vendredi 30 mai, une juge d’instruction a modifié le contrôle judiciaire de l’indépendantiste Kanak Frédérique Muliava, poursuivie pour son rôle dans la mobilisation contre la loi sur le dégel du corps électoral en Kanaky visant à renforcer le colonialisme de peuplement français dans l’archipel. Cette décision permet à la militante de pouvoir rentrer en Kanaky après avoir été déportée en France et emprisonnée tout comme six autres responsables de Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), dont le président du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) Christian Tein, accusés d’être responsables des mobilisations du printemps dernier (voir notre article). Elle avait été incarcérée à la prison de Riom, puis assignée à résidence sous surveillance électronique, avant d’être placée sous contrôle judiciaire. Cette décision peut faire l’objet d’un appel.