Après une pause qui a coïncidé avec les fêtes de fin d’année, les manifestations populaires ont repris depuis samedi. Mercredi, des rassemblements ont eu lieu à Beyrouth, mais aussi à Tripoli (nord) et à Nabatieh (sud) notamment.. « À bas le règne de la banque » ou encore « Riad Salamé a provoqué la faillite du Liban », en allusion au gouverneur de la Banque centrale, ont scandé mardi les manifestant à Beyrouth,s alors que les forces de sécurité et l’armée ont imposé de strictes mesures de sécurité dans le secteur. Mardi soir, la police y avait fait usage de lacrymogènes pour disperser des centaines de manifestants alors que des banques ont été vandalisées. Trente-sept personnes ont été blessées et hospitalisées, selon la Croix-Rouge libanaise et dix ont été traitées sur place. Les forces de sécurité ont annoncé 59 arrestations. Mercredi soir, des centaines de manifestants se sont également dirigés devant le commissariat de Hélou, un autre secteur de la capitale, où ils ont bloqué la route et scandé des slogans réclamant la libération des détenus, avant que des affrontements n’éclatent entre eux et les forces de sécurité, qui ont utilisé des gaz lacrymogènes.