Des manifestants ont défilé samedi à Tripoli après une nouvelle dépréciation record de la monnaie libanaise sur le marché noir. Cette crise s’accompagne d’une pénurie de carburant qui provoque des files interminables devant les stations essence depuis plus de deux semaines, les Libanais anticipant une hausse des prix annoncée.
Certains contestataires ont tenté de prendre d’assaut des bâtiments publics, notamment une agence de la Banque centrale, mais l’armée s’est déployée. Une association de secours basée à Tripoli, dont les ambulances ont été dépêchées sur le terrain samedi soir, a fait état de 18 blessés dont quatre qui ont dû être hospitalisés. Certains ont été blessés par des balles en caoutchouc, d’autres par les éclats provoqués par une grenade assourdissante.