Quatorze personnes, dont des militants des droits humains, ont été arrêtées ces derniers jours et présentées à la justice pour avoir, selon leurs proches, exprimé des opinions favorables à la laïcité. La police mauritanienne a évoqué leur participation à des réunions non autorisées pour justifier ces arrestations. Quatre personnes ont été relâchées, mais restent sous contrôle judiciaire et les dix autres ont été renvoyées à la Sûreté d’État, la police politique, pour complément d’enquête. Les interpellations ont commencé le 13 février dernier. Elles ont notamment touché des personnalités connues pour leur militantisme en faveur du respect des droits humains.